Cancer et sexualité : Oser en parler
Le mois d’octobre se termine bientôt…. mais la mobilisation pour la prévention du cancer du sein et la lutte contre la maladie se poursuivent !
Toutes les équipes de l’établissement restent mobilisées : celles de chirurgie gynécologique, d’oncologie, de radiothérapie, d’imagerie médicale, les diététiciennes, les éducateurs en activité physique adaptée (APA) mais aussi les partenaires qui affichent leur attachement à l’information et au dépistage précoce et organisé, essentiels, qui permettent de sauver des milliers de vies (autopalpation, mammographie).
Mesdames, faites-vous dépister !
Et parce que le cancer du sein et ses traitements peuvent affecter la sexualité, sans altérer pour autant la capacité à ressentir du plaisir, une conférence a été organisée, animée par Catherine Adler Tal.
Parler sexualité est essentiel. On ose durant ce mois Rose !
L’onco-psychologue et onco-sexologue a su mettre en lumière qu’il n’y a pas de définition d’une vie sexuelle « normale » : il s’agit d’éprouver du plaisir ensemble. La sexualité ne se limite pas strictement aux relations sexuelles mais peut aussi intégrer la stimulation des sens, la tendresse et l’attention de l’autre sur soi.
Les effets du cancer du sein sur la sexualité dépendent à la fois des traitements (chirurgie, radiothérapie, hormonothérapie ou thérapie ciblée), de la sévérité de la maladie et de la façon dont chacun vit sa sexualité et sa relation à l’autre avant la survenue du cancer.
Certains changements sont temporaires, d’autres peuvent être définitifs. Il peut s’agir de fatigue, d’une diminution du désir sexuel (libido), de douleurs, de modifications de l’image du corps, de troubles de la fertilité ou encore d’une ménopause précoce.
Le maintien ou la reprise d’une sexualité nécessite de respecter le temps nécessaire à chacun de retrouver ses repères et de pouvoir rester attentif à l’autre tout en préservant une communication de qualité au sein du couple.