À l’occasion de la Journée mondiale de l’AVC, le service de neurologie du Centre hospitalier de Cornouaille s’est mobilisé pour sensibiliser sur l’importance de la prévention pour réduire les risques d’accidents vasculaires cérébraux (AVC). Pour cela, une conférence a été proposée par le service le jeudi 21 novembre. Cette conférence a rassemblé 160 personnes, un vrai succès qui montre l’intérêt de ces rencontres !
L’AVC représente une urgence médicale, pour laquelle chaque minute compte pour limiter les séquelles. En France, environ 120 000 personnes sont hospitalisées chaque année pour un AVC, et plus de 30 000 en décèdent. Pourtant, de nombreux AVC peuvent être évités.
Agir sur les facteurs de risque modifiables pour prévenir les AVC
Le risque d’AVC est particulièrement élevé chez les adultes, et il s’inscrit dans un contexte de risques neuro-cardiovasculaires multiples. Si certains facteurs de risque, tels que l’âge, la génétique ou des maladies cardiovasculaires, ne sont pas ou peu modifiables, il est possible de réduire significativement le risque d’AVC en agissant sur d’autres facteurs.
D’après l’étude internationale INTERSTROKE, 90 % des AVC sont liés à dix facteurs de risque modifiables : hypertension artérielle (HTA), tabagisme, obésité abdominale, alimentation déséquilibrée, manque d’activité physique, consommation excessive d’alcool, fibrillation atriale, stress, dépression, diabète et excès de lipides sanguins. L’hypertension artérielle est le premier de ces facteurs à surveiller et à traiter.
La prévention est également cruciale pour les adultes de moins de 50 ans, pour qui les facteurs traditionnels (comme le tabagisme et l’hypertension) restent prédominants. La consommation de substances psychoactives, telles que le cannabis, la cocaïne ou l’héroïne, peut également augmenter le risque d’AVC.
Sensibiliser sur les signes d’alerte de l’AVC
Pour informer et sensibiliser le grand public, le service de neurologie s’inscrit dans une démarche de prévention en organisant une conférence ouverte à tous, qui abordait les signes d’alertes d’un AVC ainsi que sur les facteurs de risques. Le Dr Florent GOUPIL, neurologue, des infirmières de neurologie, des diététiciennes, des addictologues et enseignants en activité physique adaptée ont été présents pour informer au mieux le public et répondre à l’ensemble des questions.
Agir VITE
En cas de signes d’un AVC, il faut réagir VITE :
- V comme visage paralysé
- I comme impossible de bouger un membre
- T comme trouble de la parole
- E comme éviter le pire en composant le 15